Post by Olivier B.On Sat, 18 Mar 2017 19:15:17 +0100, Droger Jean-Paul
Post by Droger Jean-PaulPost by sigerPost by DuboisPPost by sigerIl y a aussi le carburant : l'essence ne se stocke pas longtemps
ah, ça vieillit ?
Oui, c'est pour ça qu'il faut rouler vite :-)
Le gazoil se stocke plus longtemps (j'ai lu 6 mois pour le gazoil et 2 à 3
mois pour l'essence), et encore : dans des bidons pleins, étanches,
opaques, etc.
Mais je ne connais pas les risques, c'est peut-être pour les voitures,
avec injecteurs et autres trucs peut-être plus sensibles à ça qu'un
groupe électrogène.
Bonsoir,
je ne suis pas chimiste, de loin!! Mais ce que j'ai lu il fut un temps
est que les hydrocarburent s'oxydent avec le temps et qu'il risque d'y
avoir un problème de température/pression du point d'inflamation du
mélange air/combustible qui augmenterait ....
je ne sais pas pour l'essence, mais pour le gasoil il y a un risque de
proliferation de bacteries qui le dégrade, ça m'a étonné au début,
mais c'est vrai.
Post by Droger Jean-PaulMais je vous laisse le soin de chercher sur le Net!!
pareil ;-)
Post by Droger Jean-PaulPar contre, un peu plus dans mes cordes, je vous signale qu'au
démarrage le oourant frigo/congélateur peut être élevé, entre 10 / 15
fois la valeur dite nominale ... mais cela est rarement fourni par le
fabricant de dit frigo ... C'est du réactif presque pur, donc ce n'est
pas une question de puissance,
mais de I max qui peut faire disjoncter
dans certains cas de figure..
j'ai alimenté de tels appareils avec un groupe bricolé avec un
génératrice et un moteur de bétonière, l'ensemble sort au maxi 700w et
n'avait aucun problème au démarrage du régriférateur et congèl.
Par contre si on les coupe il ne faut pas les remettre en tension
avant quelques minutes, le temps que les pressions se soient
équilibrées, sinon le moteur bloque le temps que le klixon fasse son
oeuvre.
Bonsoir,
un groupe électrogène (GE) est composé de deux machines. Son "rendement"
est basé sur le plus faible.
Si le plus faible est le moteur, c'est lui qui va déterminer la
puissance maxi qu'il peut supporter, ainsi que le couple au moment de
l'enclenchement d'une charge importante (la baisse de la vitesse ne doit
pas dépasser certaines valeurs, sinon, la génératrice disjonctera
automatiquement).
Pour la génératrice, en général, elle est déterminée comme ayant un
courant maximum de 4 à 5 fois le courant nominal. Cela signifie que, par
exemple, une machine supposée fournie 10 A 'nominal', ne pourra tenir
que 50 A au moment de l'enclenchement des contacteurs / disjoncteurs /
interrupteurs (c'est l'intensité de court-circuit).
Si le GE doit alimenter, par exemple, un moteur consommant 10 A, au
démarrage, il demandera 10 A multiplié par environ 8 à 12 (coefficient
de démarrage d'un moteur, surtout un moteur en charge), soit 80 à 120 A,
et dans ce cas, le courant de la génératrice ci-dessus (50 A) ne sera
pas suffisant, et le groupe disjonctera.
Donc, pour être certain de tenir, il faut prendre la valeur du courant
maximum nécessaire en nominal, le multiplier par 5, et considérer cette
dernière valeur comme le minimum à avoir pour le courant de
court-circuit de la génératrice.
A moins d'avoir un GE dont le courant de court-circuit est déterminé
plus grand que ce rapport, et *affiché sur la plaque signalétique*.
Dans l'industrie, cette nécessité fait que l'on demande généralement des
groupes avec des courants de court-circuit supérieurs à cette valeur
(5), et parfois, des moteurs surdimensionnés en puissance. Cela revient,
en gros, à avoir un groupe de 10 kW et "plaqué" comme étant un 5 kW.
Les spécialistes comprendront mieux si on leur parle de "réactance
subtransitoire longitudinale". Mais pour les autres, sachez qu'il faut
simplement prendre "plus gros" que le besoin "normal", souvent 2 à 3
fois *au moins* la puissance mini que l'on souhaite. Sauf si on n'a que
du "résistant".
D'autre part, sachant que le Icc d'un GE est donc limité à environ 5 In,
le choix des disjoncteurs de protection devra être adapté en
conséquence, et pour le "général", choisir plutôt dans la gamme "courbe
G" (Icc=5 à 6 In maxi). Les autres, quels qu'ils soient, ne devront
jamais avec une Icc supérieure à l'Icc du GE, en tenant compte de la
chute de Icc avec les câbles d'alimentations. Sinon, ils ne
disjoncteront JAMAIS.
Pour ce qui concerne l'informatique, sachant que les harmoniques de ces
appareils sont énormes, avec des intensités de crête très grandes par
rapport au courant "moyen", il faudra aussi prendre plus puissant, si
cette informatique a une puissance "importante" par rapport au total
alimenté. Si au contraire, elle n'a qu'un très faible valeur par rapport
au total (genre 200 W sur les 3 kW consommés), ce souci pourra être
"oublié".
Un GE, fournissant une sinusoïde relativement parfaite, ne devrait pas
avoir de souci pour alimenter des matériels sophistiqués, si l'on
excepte le problème des intensité de crête signalé ci-dessus. A mon
avis, la sortie d'un GE est meilleure (sinusoïdalement parlant) que la
sortie d'un onduleur (dont la sinusoïde est "fabriquée artificiellement").
Michel